L’auteur évoque, avec une certaine nostalgie et pas mal d’humour, ses années d’enfance passées à la vallée de Joux non sans s’interroger d’abord sur la valeur que les historiens peuvent accorder à ce témoignage.
Dans trois chapitres de ton assez différent, il rend hommage à une famille ouvrière telle qu’elle vivait tant bien que mal dans les années trente. Puis il cherche à retrouver le regard naïf avec lequel il a découvert, très petit garçon, le seul exotisme à sa portée: celui de la France toute proche. Enfin, il brosse le portrait d’un village qui était un instant sorti du rang et qui a bien dû se résigner à y rentrer petit à petit.
Nul doute que le lecteur découvrira avec intérêt un monde encore proche, mais à tant d’égards si différent que celui où nous vivons.?