Bière, au Pied du Jura vaudois
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Nouveauté
«J’ai été riche, j’ai eu tous les plaisirs que le luxe peut donner, j’ai passé de la richesse à la médiocrité, de la médiocrité à la pauvreté, de la pauvreté à la misère», pouvait écrire une des plus belles femmes de son temps, une Comtoise au tempérament de feu, Elisabeth Le Michaud d’Arçon, dame d’honneur de l’impératrice Joséphine.
Date de disponibilité :
ISBN | 288295-473-5 |
Nombre de pages | 176 |
Auteur | THIÉBAUD J.-M., TISSOT G. |
«J’ai été riche, j’ai eu tous les plaisirs que le luxe peut donner, j’ai passé de la richesse à la médiocrité, de la médiocrité à la pauvreté, de la pauvreté à la misère», pouvait écrire une des plus belles femmes de son temps, une Comtoise au tempérament de feu, Elisabeth Le Michaud d’Arçon, dame d’honneur de l’impératrice Joséphine. Mariée fort jeune à un hobereau de province qui ne tarda pas à émigrer, elle fréquenta les grands salons parisiens de Mme de Staël, de Mme Tallien, se faisant vite un nom parmi les merveilleuses de son temps, avant de partager la couche impériale lors d’un voyage en Allemagne puis au château de Saint-Cloud. Cette liaison passionnée ne cessa qu’un mois à peine avant le sacre de Napoléon Ier. L’amante éconduite passa le reste de sa vie à vouloir se venger, imaginant même de tuer l’empereur à son retour de l’île d’Elbe. Ses Mémoires nous livrent une image sans concession, la face cachée et mille et un secrets de celui qui fit trembler l’Europe jusqu’à Waterloo. Elles nous montrent aussi le destin tragique de celle qui, après avoir brillé à la cour, devint opiomane au point de devoir être internée, puis tenancière d’une sorte de tripot, tentant sans succès de vivre de sa plume avant de mourir aveugle et privée de l’usage du bras droit dans un asile de la butte Montmartre.