Après l’inoubliable Fraternelle Amazonie, qui contribua à son heure à révéler au monde la situation des Indiens d’Amazonie, il nous restait à partager ce qui fut l’odyssée africaine de l’explorateur cinéaste genevois Paul Lambert. Grâce à Odile Delerot, sa compagne pendant près d’un demi-siècle, c’est enfin chose faite.
Sous la forme d’un récit romancé – mais néanmoins véridique et préfacé par Jean-Philippe Rapp – Paul Lambert relate son expérience, échelonnée sur plus de vingt ans, du continent africain et de ces nomades qu’il s’est tant attaché à défendre et à faire connaître.
Du Paris de 1937 à l’Afrique des années septante, Paul Lambert déroule le fil rouge qui l’entraîne sur les chemins de sa vie. Au rythme de ses trois voyages en 1949, 1952 et 1970, on progresse au cœur d’un homme qui mûrit, devient plus expérimenté mais demeure toujours porté par les mêmes convictions, la même incompréhension indignée face à tout ce qui porte atteinte à la vie, la dignité ou la liberté des êtres humains.
Lambert marche, il suit sa route sans faillir, à sa façon, parfois un peu naïve, toujours droite, grand cœur – et robuste appétit – à la rencontre de ses rêves africains.
Lambert marche, inlassablement, vers un seul désir, avec une seule volonté, celle d’être, avant tout, un homme parmi les hommes.